chanson solidarité on a nos jambes pour marcher
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Ona nos jambes pour marcher On a nos yeux pour regarder On a nos voix pour le chanter Notre cœur n’est pas fatigué Y en a qu’ont pas tout ça ! Y en a qu’ont pas tout ça ! C’est pourquoi : SOLIDARITÉ ! Ce n’est pas bien compliqué. SOLIDARITÉ ! La Tzedaka ce n’est pas la charité. Ce n’est pas la tendresse envers l’autre. Ce n’est pas une aumône.
Jeréécoute pour la xxx ème fois, une des chansons laissée sur mon MP3 lors de ma débâcle en Lybie l'année dernière. Les images et souvenirs de ce périple me reviennent alors en tête et me donnent la force et le courage de continuer l'aventure. On forge les plus belles victoires après une grande défaite Je sais, dès lors, que sans grave problème, je franchirai la ligne d
Dansles treks, on doit se concentrer sur le sol où nous posons les pieds et en profiter pour écouter la nature! J’ai apporté des pantalons de marche beaucoup trop chauds au Maroc et j’ai oublié (encore) une casquette (elles me vont si mal! ha ha!). J’ai oublié une crème-huile qui permette de se masser les jambes. Ma collègue en
Cest aussi le premier mot du titre d'une chanson de Calogero en duo avec le rappeur Passi. Réponse / explication(s) Réponse : LA FACE Perdre la face = perdre tout prestige; C'est sur le côté face des pièces que roi ou reine sont souvent gravés ; Face à la mer c'est la chanson de Calogero avec Passi: Conseil: En fonction de l'âge des enfants vous pouvez donner un ou deux indices
Site De Rencontre Serieuse En Suisse. Atteinte d'un syndrome myasthénique congénital, une forme de myopathie, Mathilde a pu marcher de nouveau grâce aux généreux chaque année, Mathilde participe au Téléthon. La trentenaire sait ce qu'elle doit à la générosité des donateurs. C'est à l'âge de 5 ans que le sol s'est dérobé sous les pieds de Mathilde et de ses parents. Il y a vingt-cinq ans, ils découvrent que la fillette est atteinte de myopathie. Un véritable coup de massue dans cette famille où il n'existe aucun autre cas. La malédiction épargne Mélanie, la sœur jumelle de Mathilde. La nouvelle est dure à encaisser, car la forme de myopathie dont souffre la petite fille n'est pas identifiée et il n'existe aucun pour Mathilde, qui perd progressivement l'usage de ses jambes, une vie ponctuée de rendez-vous médicaux. Heureusement, elle peut compter sur la solidarité de sa jumelle pour l'aider au quotidien à l'école. Après avoir utilisé un scooter électrique à trois roues, l'adolescente passe au fauteuil roulant à l'âge de 13 ans "J'étais contente. Pas du tout traumatisée. Jusque-là, quand je ne pouvais pas utiliser mon scooter, on me mettait dans une grosse poussette que je détestais", confie Mathilde à Paris Match. Aidée par sa sœur et entourée par un groupe d'amies, l'adolescente mène une vie presque normale. Plus tard, un fauteuil électrique lui permet de gagner encore en autonomie."On me dit que je souffre d'un syndrome myasthénique congénital et qu'il existe un traitement !"A 18 ans, Mathilde décide de renoncer à ses consultations médicales qui ne lui sont plus d'aucun secours. "Ma maladie n'était pas si grave, puisque ma santé ne se dégradait plus", explique la jeune femme. Mathilde poursuit de brillantes études pour devenir ingénieure. En classe préparatoire à Perpignan, elle croise Yves, un ancien camarade du primaire. C'est le coup de foudre. Ils aimeraient fonder une famille. Elle prend rendez-vous à l'hôpital de la Pitié Salpêtrière pour savoir si son projet de maternité est compatible avec sa passe, à 27 ans, un électromyogramme, un examen qui détecte les myopathies. "J'en avais subi un à 5 ans et un autre à 15 ans, sans qu'on puisse cerner ce que j'avais." Mais depuis, grâce aux dons du Téléthon, les progrès scientifiques ont fait des avancées notables. A présent, cet examen permet de détecter plus de maladies. Le miracle dont Mathilde n'a jamais osé rêver se produit "On me dit que je souffre d'un syndrome myasthénique congénital et qu'il existe un traitement !" Une molécule utilisée pour traiter l'asthme pourrait avoir des effets bénéfiques sur sa maladie."Je suis allée au bout du bout, jusqu'au Machu Picchu !"Second miracle les médecins lui annoncent qu'elle peut devenir maman. En juillet 2016, six mois après le diagnostic, Mathilde commence à prendre trois comprimés, trois fois par jour. Deux semaines plus tard, elle parvient à évoluer dans la piscine de la maison de ses parents. Mathilde gagne en confiance et prend le métro. "Je marchais à la même hauteur qu'Yves. C'était inédit. J'en ai pleuré de joie." Intrépide, Mathilde entreprend même un voyage exceptionnel et se retrouve à gravir un long sentier du Machu Picchu au Pérou "Je suis allée au bout du bout. Yves et son frère Guillaume, qui nous accompagnait, m'ont portée sur leur dos quand je n'en pouvais plus. Ce fut une journée intense et mémorable !"L'année suivante, elle s'attaque au massif du Canigou qui culmine à 2 785 m. Désormais, grâce à ce traitement novateur qu'elle doit prendre à vie, la jeune femme de 30 ans peut se passer de son fauteuil roulant. "Mon traitement n'est valable que pour deux gènes sur la trentaine concernés par le syndrome myasthénique congénital. C'est pourquoi il est important de faire des dons au Téléthon pour que la recherche continue de progresser", conclut Mathilde.
Paroles de la chanson Les Bons Vivants par Trottoir d'en face J'ai une bande d'amis qui aiment chanter à table Les dimanches après midi, juste avant la ballade Et dans nos verres il y'a du velours, un peu de réconfort On trinquera à l'amour, et à ceux qui s'ont morts J'ai vu des bons vivants, marcher dans les compagnes J'ai vu de braves gens chanter pour leur compagne Et on se reconnaîtra lala lala , lala lala lala Entre nous c'est comme ça lala lala lala lala lala lala Et on se reconnaîtra J'ai une bande d'amis plus fidèle qu'une blonde On a grandi, les premiers sont partis à l'autre bout du monde Mais dans nos terres il y'a du velours , un peu de réconfort On y reviendra toujours pour se guérir encore J'ai vu des bons vivants, marcher dans les compagnes J'ai vu de braves gens chanter pour leur compagne Et on se reconnaîtra lala lala , lala lala lala Entre nous c'est comme ça lala lala lala lala lala lala J'ai une bande d'amis qui aiment chanter à table Les dimanches après midi , juste avant la ballade Les fronts se creusent, le temps nous vieilli et fais plier nos corps Les premiers sont partis mais dans une autre vie on chantera encore On est des bons vivants, cachés dans nos campagnes On est des braves gens, amoureux de nos compagnes Et on se retrouvera lala lala , lala lala lala Entre nous c'est comme ça lala lala lala lala lala lala On se retrouvera lala lala , lala lala lala Entre nous c'est comme ça lala lala lala lala lala lala On se retrouvera lala lala , lala lala lala Entre nous c'est comme ça lala lala lala lala lala lala Et on se retrouvera lala lala , lala lala lala Entre nous c'est comme ça lala lala lala lala lala lala
Une brèche en toute chose», dit la chanson de Leonard Cohen, c’est d’abord le constat que rien ni personne n’est parfait. C’est aussi la révélation que la lumière peut entrer par cette faille. Que l’imperfection dévoile ce qu’il y a à faire. Une brèche en toute chose, c’est ainsi qu’entre la lumière Sans une éclaircie, nous n’aurions pu apercevoir ces montgolfières. L’exposition Une brèche en toute chose • A Crack in Everything, présentée au Musée d’art contemporain de Montréal MAC a été lancée en 2017. Depuis, elle voyage autour du monde. Le MAC propose depuis quelques jours une version virtuelle gratuite. Je vous invite fortement à prendre le temps de vous y promener. Pourquoi? Consacrée à Leonard Cohen, sa vie et son œuvre, à travers les installations de plus de 40 artistes qui ont choisi de traiter d’un aspect de ses textes, de ses chansons ou de son auteur lui-même, en autant de cadrages et de formats, cette exposition était tout simplement fascinante! Saviez-vous que Leonard Cohen était Montréalais? Nous en sommes très fiers ici. En ces temps particuliers, c’est un cadeau de se souvenir des mots de l’artiste. Cohen nous rappelait que l’art […] n’est pas le reflet de la réalité, mais bien le marteau qui nous permet de la façonner Art is not a mirror held up to reality but a hammer with which to shape it. Que peut-on faire de cette leçon sur l’imperfection? C’est vrai pour l’art, mais… Et s’il en allait de même dans toutes les disciplines? Toutes les sphères de notre vie? Ça me donne à penser. Essayons d’appliquer ce principe à différents aspects de la société dans laquelle nous évoluons et la place que nous y prenons notre mission de vie unique. Ce recadrage fait du bien au cœur et à l’esprit. Je pense à la reconnaissance À la vraie reconnaissance, évidemment. On oublie si souvent de dire merci, de ressentir de la gratitude. Et pourtant… Nul besoin de dire merci à tout venant pour l’exprimer. La reconnaissance est profonde ou elle n’est pas. Elle a besoin de peu de bruit. Reconnaître, c’est prendre le temps de souligner ce que l’autre a fait pour nous, pour l’équipe, pour le projet, même si ça semble facile» naturel pour cette personne. Ce n’est pas parce qu’une personne exerce ses talents qu’il est normal » banal de vous en donner le fruit. L’observer, l’écouter, l’entendre, l’apprécier… voilà une reconnaissance bien sentie. Je pense à la page qu’on sait tourner La personne attentive s’intéressera à la lumière que révèlent les particularités et les imperfections. Sur nos erreurs. Sur celles des autres. Non pas en oubliant, mais plutôt en se rappelant pourquoi on ne veut plus refaire cette erreur, ou subir celle de l’autre. Et agir en conséquence. Rien ne sert de ressasser le passé. J’aime l’image du pas d’une personne qui monte un escalier. Son pied est posé sur une marche alors que d’une pulsion, sa jambe libre, elle, va bientôt s’appuyer sur la suivante, l’élevant et changeant ainsi sa perspective. Il en va de même pour l’erreur commise, la nôtre, celle de l’autre, et qui peut nous tarauder. Ce n’est qu’une fois cette réflexion faite qu’on pourra vraiment tourner la page, et même passer au chapitre suivant de notre vie. La vie est mouvement. Je pense à la désinformation et à la solidarité Une véritable épidémie! Et ça ne s’arrêtera pas de sitôt. La désinformation abêtit et fait prendre de mauvaises décisions, parce que fondées sur de mauvais renseignements. Il y a là une menace pour la démocratie, pour la gestion de nos vies, pour la gouvernance de nos pays. C’est grave. Heureusement, on peut toujours utiliser notre libre arbitre pour influencer l’avenir. La technologie sert à ceux qui désinforment, mais elle permet aussi de formidables dialogues intergénérationnels, interculturels, voire planétaires. Reprenons ce pouvoir là où ça compte. Construisons un monde meilleur à partir d’informations vérifiées et solidarisantes». Renversons la vapeur! Répercutons des propos constructifs et vérifiés. Je pense aux humains bafoués et à ceux qui renversent les choses Lorsque les humains sont bafoués, c’est toujours par d’autres humains, ne l’oublions pas. Les bafoueurs peuvent être, entre autres des chefs d’entreprise qui placent le profit au-dessus du bien-être des personnes — employés ou clients; ils peuvent être des savants qui utilisent leur savoir à leur avantage plutôt qu’au bénéfice de ceux qui leur font confiance; mais aussi des profiteurs de bas étage, prêts à vendre n’importe quoi, à voler ou même à tuer, par appât du gain ou de pouvoir; et bien plus encore… Chacun de nous, à chaque instant, et peu importe son métier, peut faire la différence. Protégeons les plus faibles — ne le sommes-nous pas tous à un moment ou un autre? Soulevons-nous —pacifiquement, mais très clairement— contre l’injustice. Gilbert Cesbron écrivait Dans la vie, on a l’occasion que quelquefois d’être brave, et celle, tous les jours, de ne pas être lâche. » J’adore cette phrase. Ne soyons pas lâches. Je pense à la mise en lumière des savoirs et des savoir-faire Quoi de plus inspirant en ces temps de tous les dangers —désinformation, changements climatiques, virus de plus en plus… virulents, terrorisme, appauvrissement de la masse, déplacement de populations, etc.— que de s’instruire du savoir des autres. Ça sous-entend de lire, d’écouter et de comprendre les avancées, parfois en terrain miné, de millions d’individus courageux, déterminés et compétents! N’écoutons pas sans fin les mêmes refrains qui nous confortent dans nos savoirs. Ouvrons-nous aux explications, aux démonstrations, aux propos de l’autre. Élargissons constamment nos points de vue, notre compréhension, notre vision. Enrichissons-nous et enrichissons les autres en utilisant et en répercutant des savoirs de qualité. Objectif façonner un monde meilleur Qui ne s’est jamais senti inspiré par un rayon lumineux? Comme si la réponse à nos questions s’y trouvait… À vous, maintenant, de chercher les brèches qui vous permettront, avec vos propres qualités, de façonner un monde meilleur. Elles sont innombrables. Il y a nécessairement de beaux défis parmi ces brèches, —ces merveilleuses imperfections—, que vos talents sauront utiliser à bon escient. Remarquez ces imperfections, explorez-les et découvrez comment elles peuvent devenir le terreau d’une vie foisonnante. Cet article vous fait penser à quelqu’un? Pensez à lui faire suivre. À tout bientôt, Isabelle Sur les sources d’informations, vous souhaiterez peut-être lire La technologie au service des humains Pourquoi tant de gens, souvent jeunes, sont-ils épuisés?
Les adultes, aussi, ont droit à leur petite histoire du soir ! Découvrez 3 récits* méditatifs à lire au coucher pour des nuits apaisées. * extraits du livre Histoires du soir pour les adultes qui ont peur du noir » Éditions, Anne-Charlotte Sangam Pourquoi les histoires au lit seraient-elles réservées aux enfants ? Dans son premier livre, Histoires du soir pour les adultes qui ont peur du noir Éditions, Anne-Charlotte Sangam, férue de méditation et de yoga, propose 30 courts récits contemplatifs et méditatifs destinés aux plus grands. Abordant des thèmes incontournables du développement personnel et du bien-être sortir de sa zone de confort, accueillir ses émotions, cultiver la joie..., ils sont enrichissants, poétiques et parlent immédiatement au cœur. Voici 3 de ces histoires, à lire au moment du du soir pour les adultes qui ont peur du noir Éditions, 160 pages, 17€Les vagues de Matteo ou comment cultiver la joieÇa commence par un sourire accueillant, par quelques mots. Le cours de yoga est bientôt ponctué d’immenses sourires. Marion a cet art-là en elle, celui de transmettre la joie. Un talent rare. On nous parle de bonheur, du fait de le chercher, de cette quête, mais de la joie ? Que nous dit-on de la joie ?Elle est pourtant indispensable. Une autre facette de la dignité, me disait Caroline hier soir. Mais c’est comme si elle était réservée au jeu, aux enfants, à leur côté chahuteur, turbulent. Comme si en grandissant puis en entrant dans l’âge adulte, nous devions laisser ce sentiment de côté. À nous d’être posés, de ne pas trop faire de bruit ni de vagues. Et la joie, alors, s’évapore. Elle se fait la malle. Car elle a besoin de liberté pour éclore, pour s’épanouir. Vous en connaissez beaucoup, vous, des adultes qui incarnent la joie ? Entrez dans ce mouvement comme le ferait un enfant de trois ans », nous demande Marion tout en jouant du tambour, ses cheveux bouclés oscillant de gauche à droite, en rythme. Entrer dans le mouvement comme un enfant qui découvre, comme un être libre. Sans a priori, sans volonté de bien faire, sans peur du regard d’autrui posé sur lui. Sans, sans, facile à dire qu’à faire, me direz-vous. C’est fou le nombre de barrières qu’on a dressées au fil des années, non ? On en a fait quoi de cet enfant qui avait des rêves plein la tête, une confiance absolue, et une imagination sans bornes ? Où a-t-il bien pu passer ? Quelque part, bien à l’abri, au côté de la joie ?Pour la retrouver, il faut suivre Matteo – mi-apeuré mi-amusé –, se jeter avec lui dans les grosses vagues charnues que réserve la mi-août en Bretagne. Tenir fort sa petite main. S’éclabousser, rire et crier. Attendre la prochaine vague, se réjouir à l’avance du plaisir éprouvé tout en étant terrifié. Il faut jouer avec les vagues, l’écume, l’eau fouettée par le vent, le pour retrouver la joie, il faut d’abord retrouver le jeu, s’aventurer du côté de l’enfance, regagner ce pays. Peut-être oser refaire une activité qui nous tenait à coeur lorsque nous étions petits ? Ou nous remémorer comment nous étions dans la prime enfance et essayer de raviver la flamme qui nous animait alors ? Étions-nous plus libres, plus spontanés ?Et si vous vous autorisiez à retrouver ce mouvement, à laisser quelques instants de côté le mental, à respirer dans l’énergie du coeur ? Yoga, méditation, danse, chant… Les ressources sont infinies. Qu’est-ce qui résonne en vous, vous procure un immense plaisir ? Que pourriez-vous pratiquer pour retrouver insouciance et spontanéité ? La nuit, peut-être, vous soufflera la réponse ?Un immense chagrin ou l'expérience de la patienceÉtendue sur son canapé gris, Helena a perdu le goût. Des odeurs, de la vie. Elle qui est d’ordinaire si vive et fourmille de projets se retrouve exsangue. Plongée dans une grande noirceur, elle a perdu le sourire et la joie de vivre qui la fatiguée, elle n’arrive pas à se reposer, à retrouver son souffle. Son travail lui est devenu trop dur, insupportable. Chaque matin, elle se lève en ayant envie de pleurer. Elle se dit qu’il lui est impossible d’y aller, qu’il faudrait qu’elle reste au lit, qu’elle dorme des jours et des jours ; elle le sent. Mais elle n’a pas le choix. Elle doit y aller. Il faut absolument qu’elle soit présente à cette réunion, absolument qu’elle participe à ce déplacement. Alors elle se lève, avance, s’habille. Comme un automate. Mais jusqu’à quand va-t-elle pouvoir tenir ? De plus en plus, l’écart se creuse entre ce qu’elle est véritablement et le rôle qu’elle a l’impression de jouer et qu’elle s’impose au matin, son corps ne lui laisse plus le choix. La douleur d’un torticolis la condamne à l’immobilité. Il faut qu’elle trouve une solution. Faire un break. Dormir. Respirer. Se reposer. Helena le sait, il faut qu’elle change de travail, peut-être même de lieu de vie. Mais pour faire quoi ? De quoi aurait-elle envie ? De quoi serait-elle capable ? Et comment se former ? Et pour aller où ? Bien sûr, elle aimerait bien se rapprocher de la mer, de la Normandie où elle a des attaches, des falaises d’Étretat qui la rassasient. Mais… Les questions se multiplient dans sa tête – folle farandole. Si seulement elle avait les Juliette l’appelle pour prendre des nouvelles, celle-ci la secoue – Mais, enfin, Helena, tu ne peux pas avoir de réponses en ce moment ! Là, il faut juste que tu te reposes. Ton cerveau est trop embrumé. Pour le moment, c’est pas de question, pas de réponse, du repos ». Point ! Il faut que tu prennes soin de toi, que tu sois douce avec toi. Dors, c’est la seule chose à faire pour l’instant. Ensuite, on verra. Laisse le temps au mois mois passent et, un an plus tard, Helena regarde avec étonnement cette période. Depuis, elle a démissionné, changé de travail, déménagé. La mue est impressionnante. Elle a posé ses valises non pas en Normandie mais à La Rochelle où elle a trouvé un emploi qui a plus de sens pour elle, où elle se sent utile. Énormément de choses ont bougé dans sa vie. Avec le recul, elle se rend compte qu’il fallait juste accepter. Accepter de ne pas savoir, faire preuve de patience et, surtout, avoir confiance. Profondément confiance. Petit à petit, les choses se sont mises en place. Doucement. À leur juste pense à la phrase des fables et des contes d’enfance Tout vient à point à qui sait attendre. » Elle se rend compte désormais qu’il n’y a rien de plus vrai. Elle qui a tendance à tout vouloir tout de suite et à brûler les étapes, se disperser, elle reconnaît – un peu éberluée, un peu amusée – que la formule a du pensez-vous ? Est-ce un proverbe qui résonne en vous, que vous avez fait vôtre ? Peut-être pourriez-vous le laisser infuser en vous ?Le chemin des abeilles ou la nécessaire traversée des ombresAlors qu’elle s’apprête à fêter les trente ans de son entreprise d’apiculture devenue florissante, Florence regarde le chemin parcouru. Et quel trajet ! Elle se revoit encore à tout juste vingt ans, son diplôme en poche, seule femme dans un milieu d’hommes. On ne la prenait pas au sérieux. On raillait sa frêle silhouette, ses idées farfelues. L’apiculture bio ? Le brassage manuel ? Le respect des abeilles ? Pour qui se prenait-elle ? Qu’avait-elle en tête ? Elle croyait peut-être faire mieux que tout le monde ?Ça n’avait pas toujours été un long fleuve tranquille, mais en existe-t-il ? Elle se souvient notamment d’un épisode noir, dix ans environ après la création de son entreprise. Elle avait dû prendre des décisions pour la faire évoluer. Prise entre deux feux, elle se sentait tiraillée. Finalement, elle s’était résolue à suivre l’avis de son comité de direction et à reléguer à plus tard ses envies de biodynamie. Il faut dire que les banques ne leur laissaient pas vraiment le choix. C’est peut-être la seule fois de sa vie où elle ne s’était pas écoutée. Très vite, elle avait compris qu’elle n’avait pas pris la bonne direction. Peu à peu, elle avait sombré dans ce qu’on pourrait appeler un épisode dépressif. Elle se souvient de l’état de grande souffrance dans lequel elle était alors. Elle ne le supportait pas, avait l’impression qu’il durerait toujours, n’en voyait pas la fin, était pleine d’impatience. Si elle avait su… Si elle avait su que de cette souffrance naîtraient les plus beaux cadeaux de son existence, qu’il fallait en passer par là pour que des choses se débloquent, que les messages a fait, à son corps défendant, cet apprentissage-là dans la vie, tout est polarité, il ne peut y avoir de lumière sans ombre. Plus nous souhaitons avancer pour apprendre à mieux nous connaître et vivre une vie alignée avec nos ressentis et nos aspirations, plus il est nécessaire d’affronter nos parts d’ombre. Peurs liées à l’éducation, à la scolarité, aux conditionnements, au poids du transgénérationnel, des schémas de pensée familiaux que l’on n’ose transgresser… Parfois, nous traînons dans notre sillage des valises sans même savoir d’où elles viennent. Et ces aspects noirs de notre personnalité sont souvent très désagréables à regarder en face. Pourtant, c’est seulement après les avoir mis en lumière, que nous comprenons qu’il aura fallu passer par eux pour aller vers un mieux-être. Florence a vraiment eu l’impression de devoir plonger dans ses profondeurs, de devoir descendre dans le royaume d’Hadès et le traverser. Ensuite, elle a cherché à transformer le plomb en or. Inventer son espace, sa musique, trouver sa voix… c’est ce que Florence a fait pendant trente ayant appris qu’il lui fallait coûte que coûte suivre son intuition, elle a su créer un beau chemin de liberté. Un chemin qui lui ressemble et qui a profité à son entreprise désormais reconnue internationalement. Souvent incomprise, raillée même pour son avant-gardisme, naviguant à contre-courant, marchant hors des sentiers battus, Florence a su inspirer nombre d’entrepreneurs. Alors, aujourd’hui, avec
Yohann Diniz, double champion d'Europe du 50 km marche et recordman du monde, apporte son soutien dans un clip aux personnes atteintes de la maladie de Willis Ekbom, ou syndrome des jambes sans repos. La pathologie, méconnue du grand public et de certains spécialistes, toucherait plus de 8 % de la population champion de marche athlétique, Yohann Diniz est facteur dans le civil. Il est l'un des espoirs de médaille d'or pour l'athlétisme français aux Jeux olympiques de Londres, cet été. © Arcimboldo, Wikipédia, cc by Cela vous intéressera aussiL'Association française contre le syndrome des jambes sans repos AFSJR a dévoilé, mercredi 2 mai, un clip vidéo destiné à sensibiliser les Français à la maladie de Willis Ekbom, également connue sous le nom de syndrome des jambes sans repos. L'association a fait appel à l'athlète français Yohann Diniz, double champion d'Europe de marche athlétique 2006 et 2010, et à Jean-Jacques connue du grand public, la maladie de Willis Ekbom est une pathologie neurologique sensorimotrice, chronique et évolutive, qui touche environ 8,5 % des Français. Les personnes malades sont obligées de marcher la nuit pour limiter les sensations de brûlure ressenties dans les jambes, provoquant une importante fatigue, voire un état Diniz se retrouve à marcher dans la rue en solidarité avec toutes les personnes atteintes de la maladie de Willis Ekbom. © AssoFranceEkbom, YoutubePour tous ceux qui marchent seuls la nuitPour sensibiliser les Français à cette maladie, l'AFSJR lance une vidéo autour de Yohann Diniz et de nombreux anonymes. L'ensemble des protagonistes de ce clip se rejoint dans les rues de Reims dans l'Est de la France, durant la nuit, pour une marche originale. Cette balade nocturne est accompagnée par la chanson Je marche seul de Jean-Jacques Goldman. Aujourd'hui, des gens sont obligés de marcher seuls la nuit parce que leurs jambes refusent de s'arrêter et les empêchent de dormir. Lorsque l'AFSJR m'a contacté, il m'est apparu naturel d'apporter par mon engagement un espoir à toutes ces personnes », confie Yohann internautes peuvent visionner le clip sur le site Internet de l'association, ainsi que sur les réseaux par ce que vous venez de lire ?
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